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AVIS MANGA : Héroïne malgré moi. Tomes 1 & 2

Bien le bonjour ! Aujourd’hui nous allons parler d’Héroïne malgré moi, un shojo édité par les éditions Kana qui m’avait beaucoup plu lors de sa sortie. Nous retrouvons une série courte qui se terminera en 4 tomes. Vous le savez maintenant, les séries courtes, ça reste mon truc et logiquement nous ne retrouvons que très peu de longueurs… alors Héroïne malgré moi échappe t-il à la règle? C’est ce que nous allons découvrir ensemble tout de suite.


Synopsis : Depuis qu’elle est petite, Shûko pratique différents arts martiaux. En entrant au lycée, elle espérait enfin pouvoir déployer toute sa féminité… mais, dès la rentrée, les clubs sportifs se battent pour la recruter ! C’est alors qu’elle rencontre le beau Serizawa, qui remarque tout de suite ses aptitudes. Sans attendre, il demande à Shûko de devenir sa garde du corps et, en échange, il l’aidera à réaliser son vœu le plus cher…



“Héroïne malgré moi” est une nouveauté shojo des éditions Kana pour commencer ce début d’année ! Le tome 1 est sorti le 22 janvier 2021 et le tome 2 le 5 février 2021. Mon avis arrive un peu tard mais je voulais absolument l’intégrer au blog. Ici, nous allons découvrir un scénario plutôt basique entre deux héros qui débutera par une amitié homme – femme et plus si affinité. Nous avons Shûko, une jeune fille très intelligente mais qui à tendance à mettre de coté ses sentiments et idées au profit de camarades de classe aux tempéraments plus affirmés. Elle se retrouve harcelée par des élèves de sa classe ce qui ne l’aidera pas à s’affirmer dans un premier temps. Depuis petite, Shûko prend des cours de judo ce qui permet de décompresser et se donner à fond dans une activité. Quoi de mieux que la force et la rage pour évacuer toute cette pression scolaire?! Lors de ma lecture, j’ai remarqué que cette jeune fille impose le respect lorsqu’elle se bat et ses mouvements sont assez impressionnants.

Pour ce qui est du jeune homme, il se nomme Serizawa et ce sera tout l’inverse de notre héroïne… en effet, il est victime de son image de beau gosse avec l’étiquette de Don Juan qui ne le quitte pas.. pourtant Serizawa est quelqu’un qui n’aime pas contredire ou aller à l’encontre de ses camarades mais il devra porter un masque afin d’éviter les confrontations. Des rumeurs se sont mises à courir sur lui ce qui ne plaira pas à ses camarades qui n’ont qu’une seule envie.. lui casser la tronche ! A la différence des shojo dits classiques, Serizawa est doux et on est très loin du stéréotype du beau gosse prétentieux et sûr de lui. Il est honnête et droit dans ses actions ce qui nouera une relation intéressante entre nos deux protagonistes.

Shûko va faire attention à ce que Serizawa ne se retrouve pas dans des situations compliquées mais surtout qu’il apprenne à s’affirmer et dire non si quelque chose ne lui plait pas. A l’inverse, il va tout faire pour que Shûko se sente comme ses camarades, plus féminine et bien dans ses baskets. Nous avons de jolis moments entre les deux malgré un scénario qui ne propose pas des rebondissements incroyables. Honnêtement quand je lis un shojo je ne m’attends à rien d’autre qu’une romance. Les échanges entre eux sont pertinents et bourrés d’humour. J’ai comme exemple, la scène du kabe-don entre Surizawa et Shûko, figure emblématique de n’importe quel shojo, qui se transforme très vite en prise de judo qui était drôle et pertinente. N’oublions pas que derrière un humour se cache souvent une faiblesse et c’est le cas de Shûko qui est constamment sur la défensive. Elle n’a pas confiance en sa capacité à être une lycéenne féminine et réagit par instinct, réflexe. Certains flashback sont disponibles notamment sur Shûko qui expliquera une partie de son passée ou elle à été victime d’humiliation de la part d’un garçon… je parie sur son potentiel retour dans les prochains tomes !

Pour ce qui est des graphismes, le trait de Fuyu Amakura est doux avec un design séduisant et réussi rendant le tout très lisible avec des jeux de contraste plutôt romantiques. Je n’ai pas tant à dire sur le dessin, car le tout est très classique dans le domaine du shojo mais n’en reste pas moins appréciable. Le petit plus sera bien évidemment le rendu des mouvements de judo exécutés par Shûko ! C’est fluide, dynamique et une force s’en dégage c’est indéniable. J’ai appris très récemment que la traduction à été réalisée par Aline Kukor qui a notamment traduit l’excellent ‘Bloom Into You’ ou encore ‘Otaku Otaku’ disponibles aux éditions Kana.



Héroïne Malgré Moi’ à été une lecture très appréciable et qui à le mérite de posséder des personnages attachants mais surtout bienveillants. Un jeune homme franc et sincère qui ne se la joue pas malgré un physique gracieux. L’héroïne est forte physiquement et mentalement ce qui poussera surement Serizawa vers le haut. Même si l’on devine la fin de l’histoire au vu de la rapidité à laquelle nos deux personnages se rapprochent, ce shojo est plaisant et intriguant.


Les +

  • Shojo classique mais qui apporte malgré tout une touche d’originalité
  • Une couverture travaillée

Les –

  • Lecture rapide
  • Pas de grosse prise de risque

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