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AVIS COMICS : The Riddler – Année un

Bien le bonjour ! Réception Urban Comics qui fait plaisir avec un tome que j’attendais impatiemment : The Riddler – Année un, disponible depuis le 02 février 2024. Riddler étant un méchant que j’avais vraiment apprécié dans le film The Batman, je souhaitais vraiment connaître ce prequel histoire de faire durer le plaisir. Nous plongeons donc dans le tréfond de Gotham en compagnie d’un psychopathe…


Synopsis : Dans le film à succès de Matt REEVES, The Batman, le Riddler n’est pas simplement un joyeux excentrique ayant un goût prononcé pour les jeux de mots et les indices déconcertants, mais un véritable psychopathe aussi énigmatique qu’ impitoyable. Comment Edward Nashton, expert-comptable fragile et invisible, a t-il pu devenir l’un des pires criminels de Gotham ? Plongez dans l’histoire sombre et glauque d’un homme en marge de la société, refusant de passer inaperçu plus longtemps.



Mes énigmes, mes mystères, mes jeux… sont mes seuls amis.

Nous retrouvons un tome publié dans la catégorie Black Label qui se veut plus mature. Ici, le titre propose un style de journal intime permettant au lecteur de plonger directement dans les pensées de notre expert-comptable. Entre collages, peintures et bloc-notes, ces enchevêtrements techniques donnent un gros plus à l’œuvre.

Avant d’être le psychopathe connu de tous, il ne faut pas oublier qu’Edward Nashton avait une vie plutôt classique. Expert comptable de métier et plutôt doué dans son milieu, il n’a malheureusement pas la chance d’avoir la reconnaissance de ses supérieurs. Un pas de plus dans la haine humaine venant de l’homme de l’ombre…

Un thème qui n’est pas souvent mis en avant

Le manque de considération et le fait d’être utilisé pour la gloire des autres sont les thèmes que nous retrouvons ici. L’ensemble est extrêmement bien exploité avec des passages où nous avons accès au fond de la pensée du futur Riddler. Certaines planches sont plus contemplatives avec moins de dialogues mais nous pouvons comprendre ses différentes réactions vis-à-vis de ce qui l’entoure et même faire preuve d’empathie pour lui (Et oui… c’est possible). Évidemment, cette empathie est légitime car l’injustice devrait mettre mal absolument tout le monde… et qui n’a pas connu ça dans le monde du travail ? En plus de cela, s’ajoute un jeu de violence et de manipulation assez important.



Et le rythme dans tout ça ?

Ce rythme que l’on pourrait appeler « lenteur » dans d’autres œuvres ne m’a absolument pas dérangé ici car je trouve la montée en puissance extrêmement bien gérée. Si vous avez vu le film The Batman, vous connaissez les enjeux de Riddler et ses motivations. Dans ce tome, il s’agit d’apporter du plus au fan de cet univers. Tout de fois, elle ne laisse plus aucun secret à ce personnage qui méritait, je pense, d’en avoir.

Les graphismes de type aquarelle donnent vie au psychopathe.

Certains aimeront d’autres pas. Pour ma part, la partie graphique fait son effet et nous retrouvons bien l’univers du film. La colorisation est évidemment là pour participer à l’ambiance générale de l’œuvre en renforçant une fois de plus l’impression d’une ville sale, sombre qu’est Gotham City.

En fin de tome et pour notre plus grand plaisir, nous avons le droit à plusieurs variantes de covers mais également aux travaux de recherche de Stevan Subic. J’adore ce genre de petit plus et c’est toujours avec passion et des yeux émerveillés que je me lance dans cette découverte.



En bref, pouvoir en connaître davantage sur ce personnage pas moins emblématique de l’univers Batman est vraiment plaisant. J’ai passé un bon moment au côté de ce psychopathe qui a su avoir un peu de mon empathie par moment. La passionnante descente dans la folie du Riddler est bien maîtrisée et permet d’avoir un prequel intéressant. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé les dernières pages et ça m’a donné envie de revoir le film une fois de plus.  

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