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AVIS BD : Qui laisse passer la lumière

Bien le bonjour ! Une nouveauté que j’avais vraiment très envie de découvrir et je dois dire qu’en ce moment je suis de nouveau à fond dans les comics et BD. De quoi assouvir ma curiosité avec un titre qui propose des thématiques intéressantes et fortes. Ici, nous allons aborder le harcèlement scolaire, la mort, le deuil mais également la confiance entre enfant et adulte. Qui laisse passer la lumière est disponible aux éditions Glénat dès le 27 mars 2024 au prix de 22 euros.


Synopsis : Nous sommes en 1971. Diane a 12 ans et habite à la campagne avec sa mère. C’est une jeune fille fascinée par le monument aux morts du village qu’elle observe chaque jour depuis sa chambre… Harcelée à l’école, elle passe le plus clair de son temps à s’occuper toute seule jusqu’au jour où elle fait la rencontre d’un spectre. C’est Hadrien, son arrière-grand-père, un soldat de la Grande Guerre, mort pour la France en 1917 ! Diane est ravie d’avoir un ami, mais pour pouvoir reprendre forme Hadrien aura besoin de son aide …

Enthousiaste, elle décide d’aider son bisaïeul à trouver le salut en recherchant la trace du soldat responsable de sa mort. Mais au fil des visites qui se succèdent, la santé de Diane se fragilise tandis qu’Hadrien semble récupérer toute sa force… Un jour, en allant voir Rose, sa grand-mère hémiplégique à l’hôpital Diane lui annonce qu’elle échange avec Hadrien. Mais Rose réagit très mal à cette nouvelle, ce qui perturbe Diane qui continue de perdre son énergie vitale au contact de cet ancêtre. Un camarade de classe pourra peut-être lui faire une confidence capitale… Confuse, Diane se tourne vers sa mère. Mais pourra-t-elle vraiment y trouver une consolation ?



Comme je l’ai signalé dans mon intro, Qui Laisse passer la lumière nous parle de la confiance entre enfant et adulte. L’ensemble s’appuie sur un style graphique plutôt remarquable avec un scénario qui nous interpelle forcément. Les secrets de famille résonnent en chacun de nous et dans ce cas de figure, la tragédie d’une guerre sur les générations suivantes n’est pas anodine.

Je dois avouer qu’une fois ma lecture terminée, j’étais un peu dubitative. J’ai apprécié les graphismes et les thèmes proposés mais il m’a manqué ce petit truc pour me dire qu’il s’agissait d’une super lecture.

Côté scénario, conquise ?

Diane est une petite fille de 12 ans mais qui en fait bien plus dans cette bande dessinée. J’avais l’impression d’avoir affaire à une jeune fille de 17 ans plutôt que de 12 ans tant certaines de ses réactions peuvent être plus matures que la moyenne. Evidemment, son jeune âge refait surface par moment, notamment quand elle se fait berner plus d’une fois par un de ses proches.

Alors oui… Quand on est plus jeune, on à tendance à croire les plus anciens mais en grandissant, nous apprenons rapidement qu’il vaut mieux se faire son propre avis. Pour Diane, c’est une chance de pouvoir avoir un ami à qui se confier et encore plus quand il s’agit de son arrière- grand-père. Elle découvre les histoires d’Hadrien et se laisse petit à petit dévorer par tout ça.

Les grandes lignes sont vraiment sympa à découvrir mais je pense que certains sujets auraient pu être plus développés. Je pense à la relation mère – fille un peu absente ici.

Côté graphismes, c’était comment?

Une chose est sûre, les dessins sont aussi beaux qu’effrayants. Chaque détail à son importance et les émotions sont bien retranscrites : Passion, colère, amour, tristesse… L’ensemble est coloré malgré les thèmes proposés et j’ai vraiment apprécié ce choix. La couverture est également magnifique mettant en avant Diane et Hadrien entouré de mauvaises herbes (si si je reconnais bien les orties la).




En bref, Qui laisse passer la lumière ne m’a pas de suite convaincue mais après réflexion, j’ai plutôt bien apprécié. Je souhaite tout de même préciser que cette bande dessinée est vraiment particulière et ne connaissant pas du tout le travail de Lilas Cognet et Antoine Rocher je n’ai pas de point de référence. Les personnages restent attachants et l’ensemble du titre est original. Je remercie les éditions Glénat BD de m’avoir fait parvenir un exemplaire afin que je vous propose cette chronique.

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