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AVIS MANGA : Le Palais des Assassins – Tome 03

Bien le bonjour ! Aujourd’hui, je reviens sur le troisième tome du manga « Le Palais des Assassins », sorti le 4 juillet 2024 aux éditions Ki-oon. Il s’agit d’un titre qui ne m’avait pas spécialement convaincue lors de ma lecture du premier tome, mais je voulais surtout continuer pour voir la tournure du scénario. Je dois dire que ce tome m’a plu, malgré un manque d’intérêt pour le personnage principal, Karin. Graphiquement, c’est très beau, mais vraiment semblable au titre « Les Carnets de l’Apothicaire », disponible également aux éditions Ki-oon.


Synopsis : Malgré ses bons et loyaux services, Karin est reléguée à l’entretien du palais du froid, un endroit lugubre où séjournent les épouses qui ont perdu la faveur de l’empereur ou commis quelque faute. La servante a pour ordre de n’adresser la parole à personne, au risque de créer de graves problèmes… mais elle rencontre par hasard une jeune femme étrangère au corps émacié, qu’elle ne peut s’empêcher de prendre en pitié. C’est là que celle qu’on appelait autrefois « concubine Kocho’ lui fait part de son souhait le plus cher : revoir l’ancien monarque, sans savoir qu’il est décédé ! Malgré son état, la favorite déchue parvient à s’enfuir et, à présent, l’experte en assassinat doit à tout prix la retrouver… avant que ne survienne une catastrophe !



Nous découvrons un tome qui prend une nouvelle tournure avec un peu plus de sérieux, car des enjeux importants se profilent. Ici, fini de rigoler, nous passons aux choses sérieuses avec une héroïne qui découvre les magouilles à la cour. Elle est prête à tout pour faire éclater au grand jour l’ensemble des manigances.

Le début du tome reprend avec Karin qui doit à tout prix arrêter le cheval au galop avec la concubine Kocho qui le chevauche. Karin va comprendre pourquoi la concubine Kocho souhaitait coûte que coûte retrouver l’ancien Monarque, mais la désillusion va être assez importante pour elle… En effet, elle apprend de la bouche de Karin qu’il est décédé et c’est alors que tout va changer. C’est là encore que l’on va avoir un aperçu de la belle relation humaine qui liait l’Empereur défunt avec la concubine Kocho. Notre héroïne tisse sa première amitié en se donnant corps et âme pour la défendre, mettant en avant un chapitre assez important.

Notons que Tabasa Iori a su se renouveler assez vite avec une mise en avant de jolis moments et/ou situations mettant en œuvre une Karin qui va mettre tout ce qu’elle a appris de sa famille au service des autres (libération d’otages sans se faire repérer).

J’ai étonnamment pris plaisir à lire ce tome et il reste, pour le moment, mon préféré sur les trois. Nous découvrons une nouvelle facette avec la famille particulière de Karin, notre héroïne. Je pense que le sérieux du titre avec les intrigues autour du jeune empereur donne de la consistance au titre et le côté humoristique enfin mis de côté pour se concentrer sur des choses plus importantes (la menace autour de l’empereur) me plaît beaucoup.

Graphiquement… c’est comme « Les Carnets de l’Apothicaire »… c’est beau, détaillé et le trait de Tabasa IORI est vraiment addictif ! Je ne me lasse pas de ce type de dessins et j’ai beaucoup de plaisir à découvrir les arrière-plans. La couverture est également très jolie une fois encore. Gros plus pour le récapitulatif en début de tome sur les relations entre les personnages. C’est typiquement le genre de détails que j’apprécie.



En bref, ce troisième tome me réconcilie avec la série et fait place à une histoire intéressante mêlant politique, relations familiales et action. La touche d’humour est présente, mais avec parcimonie, ce qui me plaît davantage. Malheureusement pour moi, je n’arrive pas à m’attacher au personnage principal, et j’espère que cela viendra (je crois que j’ai encore trop Mao Mao dans mon cœur pour faire de la place à Karin). Ça me donne envie de poursuivre et, je l’espère, de réussir à m’attacher à tout ce beau monde.

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