AVIS BD – Friday – Tome 03

Bien le bonjour ! Aujourd’hui, nous allons parler du troisième et dernier tome de la série Friday, édité chez Glénat BD et disponible depuis le 25 septembre 2024. Les premiers tomes m’avaient complètement happé et j’avais adoré suivre l’aventure de nos jeunes amis. « Le dernier tome de cette série à mi-chemin entre Stranger Things et Stephen King clôt la sombre enquête dans laquelle s’est lancée notre jeune héroïne ». Je ne vous invite pas à lire l’intégralité de mon article si vous n’avez pas lu les premiers tomes car je risque de légèrement spoiler.

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Synopsis : En revenant à Kings Hill, Friday a retrouvé son meilleur ami Lancelot. Ce petit prodige a toujours su résoudre les affaires étranges de la région. Mais cette fois, il y a laissé la vie. Alors que Friday est dévastée par le chagrin, pour les autorités, l’affaire est close : c’est un accident. Comment peut-on imaginer pareille sottise ? Lancelot travaillait sur une mystérieuse affaire au moment où Friday a découvert son corps dans leur Q.G. en feu. De toute évidence, on a essayé de le faire taire à jamais. Malgré la douleur, Friday se lance dans une épineuse enquête pour honorer la mémoire de son ami. De pistes en pistes, elle va se heurter à une énigme qui évoque une légende locale tout en essayant de déchiffrer les signes que Lancelot semble lui avoir laissés sur sa route. La jeune femme n’avait pas prévu qu’elle devrait se dresser face à une créature maléfique !

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« Ed Brubaker et Marcos Martin, deux talents acclamés de la bande dessinée nous font vibrer à travers un univers aussi onirique que mystérieux pour un polar aux frontières du fantastique.« 

Le troisième tome de la série Friday vient nous donner son dénouement, mélangeant enquête policière et fantastique. Ed Brubaker est aux commandes avec l’aide du dessinateur Marcos Martín pour former un duo qui fonctionne à la perfection et qui a su m’en mettre plein les yeux.

Alors, cette fin ?

Ici, nous suivons toujours de très près Friday Fitzhugh, une jeune détective amateur, alors qu’elle tente de résoudre le mystère entourant la mort de son meilleur ami Lancelot. Ce dernier, un prodige dans l’art de résoudre des énigmes locales, a laissé des indices avant sa mort, que Friday doit maintenant démêler pour découvrir la vérité…

L’histoire monte d’un cran, se faisant plus sombre et plus surnaturelle. Nous découvrons enfin la légende de la Dame blanche, qui nous avait été disséminée dans les tomes précédents. Ed Brubaker a su mener l’intrigue avec de nombreux détails… mais surtout des détails qui comptent. Nous comprenons enfin les indices qui étaient finalement essentiels à cette superbe conclusion.

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Je suis sincèrement ravie du choix de fin et je tiens à souligner que chaque tome avait son importance. Il n’y a aucun temps mort et tout s’enchaîne parfaitement. Je dois avouer envier les lecteurs qui pourront découvrir l’histoire en enchaînant les 3 tomes. Nous retrouvons un premier tome avec une histoire qui se mettait en place tout en introduisant des enquêtes fantastiques, un second tome rempli de mystères et une fin inattendue et un troisième et dernier tome qui révèle le potentiel de cette histoire. Dans un sens, je ne suis pas surprise de cette qualité car il aura fallu 5 ans pour dessiner Friday et pouvoir le mettre en lumière.

Je souhaite également souligner le fait que la conclusion ne se contente pas d’apporter des réponses simples et bêtes, mais qu’elle ouvre également la voie à de nouvelles interrogations. Peut-on entrevoir une suite ou une continuation des aventures de Friday dans un autre contexte… Seul l’avenir nous le dira, mais c’est tout ce que je leur (nous) souhaite.

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Graphiquement, c’est comment ?

Visuellement, Marcos Martín continue de nous faire voyager avec un style certes épuré mais non moins impressionnant. Ce n’est pas forcément la patte graphique que je préfère, mais pouvoir retrouver une colorimétrie de ce genre ajoute ce petit côté vintage au titre que j’aime tant. Muntsa Vicente permet de dynamiser des scènes et surtout d’amener de la tension grâce à des jeux d’ombres et de lumières. L’atmosphère est oppressante à souhait ! Bravo.

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En bref, Friday possède une force et m’a convaincue du début à la fin avec de magnifiques graphismes. Je ne peux que vous conseiller ce titre ! Je dois tout de même souligner un point négatif, mais ils n’y sont pour rien… L’odeur des pages est sincèrement infecte… Ça prend immédiatement à la tête et je n’arrive pas à comprendre pourquoi c’est le cas sur ce titre en particulier. Je suis une grande amatrice de BD – Comics et Friday est assez dérangeant pour ça. Je vous promets que je n’exagère pas ! Ceci étant dit, foncez le lire ! Je remercie évidemment les éditions Glénat BD pour l’envoi de ce tome.